Tirée de la BOF du film de Gene Wilder « La Fille en Rouge » (aka The Woman In Red), film que je n’ai jamais vu, ce fut le tournant dans la carrière de Stevie vers quelque chose de plus commercial et fédérateur, un peu comme Pat avec « Love Is A Battlefield » d’ailleurs. On lui reprocha cet aspect moins instrumental et plus populaire, alors qu’il avait jusqu’à présent démontré une capacité à interpréter et composer des morceaux magnifiquement ciselées et faisant la part belle aux vrais instruments.
Connu depuis l’âge de 12-13 ans avec le morceau « Fingerprints » qui date de 1963, il avait alors séduit l’Amérique puis la planète par sa fraîcheur, sa présence et son timbre de voix. Doublé d’une capacité à jouer de nombreux instruments (piano, batterie, harmonica,…), il enchanta les charts avec de nombreux hits durant les années 60 et 70 : je vous laisse un de mes morceaux préférés de Stevie pour l’occasion, « For Once In My Life » de 1968.
Et donc en 1984, 1er dans le monde entier, et même en France : il faut dire que ça faisait déjà un petit moment qu’il chatouillait les petons de Peter & Sloane. Et comme quoi le consommateur français n’est pas que singulier, et cède parfois volontiers au vox populi.
En bonus rigolo, une adaptation française de ce tube mythique par Dalida avec « Pour Te Dire Je T’Aime »
En joli bonus, l’adaptation acoustique du petit Sungha Jung, le petit prodige coréen de la guitare
Stevie ne conservera son trône qu’une semaine, et n’aura pas la joie et l’honneur de terminer l’année sur la plus haute marche du podium : il sera détrôné par un compatriote et une autre chanson illustrant un film… et quel film !! (un film à basse teneur en sodium ^^)
To Be Continued…