Parce que The Riddle avec sa petite marche au début, qui devient la mélodie du morceau, est tout simplement une des chansons phares de cette époque dorée. Pendant des années, nombre de personnes se sont battues pour découvrir le sens des paroles, mais le petit Nik a tout simplement écrit son texte sans véritable signification pour coller avec l’air imparable qu’il avait composé. Un morceau qui se classera à une honorable 18ème place chez Marc Toesca en juin 1985.
La chanson est terrible, et le clip l’est tout autant. Réalisé par Storm Thorgerson, dont j’ai déjà parlé à l’occasion de son travail pour High Hopes des Pink Floyd, il fait référence à des tas de choses : Le Sphinx (The Riddler en anglais), personnage masqué aux allures de dément et un des méchants de l’univers de Batman, des personnages d’Alice Aux Pays des Merveilles (et les portes et les miroirs), les trompe l’oeil (le parquet en damier qui se prolonge sur le mur, j’adore) … : bref un melting pot visuel totalement fameux, et qui rajoute à l’aspect pittoresque et endiablé du morceau. Un petit bijou en somme !
En cadeau, une prestation au Live Aid de 1985, son 1er tube « I Won’t Let The Sun Go Down On Me » (les synthés sont excellents ^^) qui date de 1982. Au rayon des reprises, notons celle de Gigi D’Agostino en 2000, dont le côté musical n’est pas forcément exceptionnel (je suis gentil) mais le clip en hommage à La Linéa est intéressant je trouve…
"The riddle"; une chanson absolument extraordinaire, à la fois très pop mais d'une originalité à toute épreuve. Ce titre ne tombe absolument pas dans la catégorie" synth-pop-new wave commerciale" tant en vogue à l'époque.
Jamais, je dis bien: jamais une mélodie ne m'a autant accroché dans une chanson pop. Cette chanson est magique: mélodie à la fois joyeuse tout en étant assez sombre et solennelle d'une certaine façon… bref: sans équivalement!