Plongée en plein été 1995, un été d’insouciance pour ma part, la transition entre le collège et le lycée, bref le passage d’ un âge d’or révolu à la découverte d’une époque âpre, boutonneuse et pénible : mais on en est sortis vivants et avec moins de boutons c’est ce qui compte ^^.
Bref, l’été 95, c’était l’occasion d’écouter des tubes dance, techno, electro tous azimuts, une époque où la FM était régi par les dance floors (un peu comme aujourd’hui d’ailleurs, mais avec un côté un peu plus sympathique et artisanale que la bouillasse que l’on ressert à l’envi et jusqu’à plus soif). D’ailleurs, y avait souvent près de la moitié du Top 50 qui était envahi par des morceaux qui cartonnaieent en discothèque (l’époque Scatman, La Bouche, E-Type, Corona, Mn8, Masterboy et consorts…)
Et donc, il y avait les Nightcrawlers, un duo de house anglais composé de John Ried (DJ et chanteur) et Roy Hay, l’ancien batteur de Culture Club.
Leur gros tube, c’est Push The Feeling On, qui date de 1992, mais dont la version n’était pas très réjouissante. Non pas que j’ai aimé la version à succès de 1995 (loin s’en faut, les EUH à répétition avaient tendance à me gonfler sérieusement), mais il a été le déclencheur de pas mal de fous rires à l’époque, donc ça demeure un truc rigolo à se souvenir… Et puis il faut reconnaître que la recette avait fonctionné avec des morceaux assez proches comme ceux de Robin’S, pour ceux qui s’en souviennent. Le clip est un défilé coloré de personnes, dont le chanteur qui a une véritable tête à claques.. courage pour aller jusqu’au bout de la vidéo d’ailleurs ^^
En « cadeau »; leur autre gros tube « Surrender Your love », et un autre morceau au clip réalisé par Guy Ritchie, « Don’t Let The Feeling Go » (faut bien commencer quelque part…)
EUH, EUH, EUH,…