Créé en 1973 à San Francisco, Journey, c’est au départ la réunion d’anciens musicos de chez Santana, qui tentent l’aventure ensemble dans un genre plutôt proche du jazz que du rock fm dont ils seront un des grands portes drapeaux dans les 80’s. Leur maison de disques ,voyant que le jazz ne rapporte pas des masses, leur demande gentiment de trouver des choses un peu plus rentables et qui se vendent un peu plus. Les gars disent Banco et, emmenés par le chef de file chanteur Steve Perry et le guitariste Neal Schon, ils vont tout casser dans les charts américains pendant 10 ans. Le groupe suit ensuite la traversée habituelle du désert des 80’s, se quittent, se retrouvent, s’ennuient, et se reforment grâce au bon vieux revival auquel personne n’échappe : c’est aujourd’hui une toute nouvelle formation (il n’y a plus qu’un seul membre de la formation qui a vécu les 35 années du groupe, le guitariste Neal Schon).
Je me souviens étant petit d’avoir entraperçu leurs clips sur les chaînes suisses, parce que, de manière totalement incompréhensible, ils n’ont jamais franchi nos frontières : pourtant Pat Benatar, Europe, Survivor marchaient bien chez nous…. Pour l’info, leur autre grand tube « Don’t Stop Believin' » a été la chanson la plus téléchargée via iTunes (à l’époque notamment du fameux dernier épisode des » Sopranos, dont la scène finale à double lecture est illustrée par le morceau).
Ici, le clip très cheap et très fashion tendance de « Any Way You Want » vous est proposé, sans doute un des morceaux les plus pêchus et les plus utilisées dans les pubs US (Haricots Heinz, McDo, Ford, Toyota, Budweiser…). Le morceau date de 1980 et est tiré de l’album « Departure ».
Prenez du plaisir les z’enfants, c’est du tout bon ! Pour l’anecdote, le morceau a été inspiré selon Steve Perry par les sessions faites avec Phil Lynott, le leader du groupe irlandais Thin Lizzy, pendant une tournée US où les 2 groupes ont partagé l’affiche en 79.
En complément, « Faithfully », un slow d’excellente facture (avec break de batterie magnifiques et une somptueuse poussée de Woh-Oh-Oh-Oh de l’ami Steve Perry). Quelle voix, quels solos, quel groupe !