Parfois, la création d’un gigantesque tube (ne soyez pas sales ! ^^) ne tient pas à grand chose ; en effet, Joey Tempest, le leader et chanteur du groupe avait dans ses cartons le thème au synthé (vous savez celui qui fait Papapapiiiiiiin, Papapapapiiiiiiiiiiiin au début) depuis quelques années, sans avoir réussi à en faire quoique ce soit. Et là, en 1986, après mûre réflexion et concertation entre les membres du groupe, et un peu d’appréhension également, la sortie de l’album du même nom est officialisée. Et puis histoire de balayer les doutes, « The Final Countdown » est balancé comme 1er single…
C’est le méga carton : même s’il ne sera jamais numéro 1 aux states, il trustera la tête des charts dans 9 pays, dont la France où il s’installera gentiment jusqu’à la fin de l’année 1986. Que dire de plus que ce que cette chanson évoque à son écoute: de l’énergie sauvage, un mi xparfait entre une bonne vieille voix aigu d’hardos chevelu, un riff de synthé ultra efficace (ptet le plus gros riff de synthé des 80’s avec celui de « Jump » de Van Halen), et un bon gros vieux solo de guitare aux 2/3 du morceau. Classique, efficace, redoutable, 25 ans après !
Le clip, réalisé par le fidèle Nick Morris, s’amuse avec le titre : de nombreux plans sur un chronomètre, un compte à rebours digital, des images de nature et de concerts de nos suédois hirsutes préférés. La version du clip se termine d’ailleurs différemment du morceau, en remplaçant le traditionnel fondu d’époque (ah les fondus des 80’s)
C’est donc après 2 mois d’hégémonie vikings que le top 50 démarre une nouvelle année, 1987, avec à sa tête une petite pitchounette de chez nous, qui va lancer la mode des lolitas chanteuses.
To Be Continued…
En cadeau, la version Gerry Phillips