Plastic Bertrand, comme disait Coluche, c’est un tseudonine. Le vrai nom de Plastic, c’est Roger Jourret, belge de son état donc, et batteur d’un p’tit groupe de punk rock « Hubble Bobble ». En 1977, son producteur Lou Deprijck (à vos souhaits) flaire le bon coup avec l’allure complètement loufoque de Roger, et décide d’en faire une star. Il le renomme Plastic Bertrand (Plastic, car le plastique était à la mode à l’époque, et Bertrand pace que c’était le prénom d’un de ses potes). Le hic, c’est que Plastic a une voix pas top top. Alors Lou a une idée, vu que c’est lui qui écrit les paroles, il les chante aussi, et accélère sa voix qui lui donne un air nasillard… Une légende se créé sur des faux semblants, et Plastic Bertrand cartonne, alors que ce n’est pas la personne qui s’affiche qui pousse la chansonnette… Une spécialité belge, puisque Technotronic, le groupe de House des 90’s, reprendra le même concept.
Voilà, désolé de vous avoir cassé un mythe, mais Plastic Bertrand, c’est pas lui qui chante (encore du Coluche ^^). Un titre qui fera un carton démentiel, numéro 1 en France, en Europe, et même classé dans le top 50 US au classement du célèbre Billboard.
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Plastic Bertrand Ca Plane Pour Moi 1977
envoyé par paradixman.
Aujourd’hui c’est le désamour entre Plastic et Lou. Plastic a réellement chanté à partir de son 3ème album, et bien sûr le succès s’est estompé pile à ce moment là. Sa carrière est donc basé sur une légère tromperie, un peu de poudre aux yeux pour le public… Mais bon, on pardonne parce que c’est quand même un chouette morceau (aux paroles bien mystérieuses…) qui fout la patate. La dernière fois que j’ai entendu parlé de Plastic, il était directeur de la Star Academy belge (sic).
Comme de bien entendu, il s’agit d’une reprise d’un groupe anglo saxon, « Elton Motello », et le titre original est « Jet Boy, Jet Girl », sorti un mois plus tôt. Mais c’est bien le titre français qui fera le plus gros carton à travers les âges, et sera repris par toute une batterie d’artistes : le groupe belge « Telex » (le Kraftwerk wallon), les New Yorkais de Sonic Youth, et bien sûr mes p’tits chouchous, The Presidents of The United States of America.
Désolé pour les images très pixelllisées du clip de Plastic, j’ai pas trouvé mieux (minimalisme coloré, quand tu nous tiens…)