• Revelations

      posted in Moujik by Bertrand on 8 septembre 2006

      « Alors on vit chaque jour comme le der- Quoi ? Ah bon, je ne chronique pas le nouvel album de la bande à Chris Corneille ? » Pffffffffffff. Difficile vendredi soir. La semaine est finie, nul ne s’en plaindra. Passons aux choses un tant soit peu sérieuses.

      Comment ne pas être positif en parlant d’un album qui 1 porte le même nom qu’une superbe chanson de Maiden et qu’un film (VF) de Michael Mann et qui 2 à une très zoulie jaquette.
      Je sais je sais ce 2 est ridicule, mais bon … Ca fera toujours un bel objet dans la cd-thèque.

      Revelations
      Ca fera un bon single. De bon passage du père Morello mais un je ne sais quoi m’empêche d’accrocher.

      One and the same
      Aaaah ! C’est déjà mieux. On reconnait Audioslave sans souci avec une belle petite intro, on retrouve Timmy et sa basse… Un ptit son funky pas déplaisant… et puis voilà un sentiment de gêne s’empare de moi: ca ressemble drôlement au son du deuxième album qui ne brillait pas par son originalité. Un bon morceau mais pas de quoi flatter Popaul.

      Sound of a gun
      Et ça continue, j’ai encore l’impression d’entendre la même chanson. Alors le père Morello s’amuse toujours autant au milieu du morceau, c’est sympa … mais je commence à m’inquiéter quant à la viabilité de mon achat …

      Until we fall
      Un peu à la manière d’Heaven’s dead et de Doesn’t remind me sur le précédent opus, il faut croire qu’Audioslave a la patte pour les jolies petites ballades sans prétention. Sympatoche.

      Original fire
      Après un début très encourageant, ca se calme mais … la batterie se fait entendre. On se rend compte enfin compte de ce qui manquait aux quatre premiers morceaux … Brad Wilk. Ca fait plaisir de l’entendre enfin marteler un peu ses fûts. Evidemment on a droit au p’tit solo de Tom au milieu, mais ca fait presque chier, l’effet de surprise n’y est plus à tel point qu’on se demande si ce n’est pas contractuel une main mise pareil.

      Broken City
      Il est incontestable qu’Audioslave s’est trouvé un son. Cornell est un bon chanteur, maniéré mais un bon chanteur. Je vais être lourdingue mais musicalement, c’est répétitif. Non seulement ca manque de changements de rythme, mais surtout de génie. Il faudrait peut-être que j’arrête d’écouter Maiden.

      Somedays
      La copie carbone de la précédente. Quoique, j’aime bien la ptite guitare à 2:20 et le chant de Cornell qui suit; après ça on retombe cruellement dans les travers audioslaviens.

      Shape of things to come
      La petite guitare est sympa, Cornell chante fort bien quand il ne s’egosille pas. Le refrain est quelconque. La tentative d’envolée à la fin est louable. Allez ça passe comme dirait un type que je salue ^^.

      Jewel of the summertime
      J’aime bien l’air mais pour le coup c’est Cornell qui m’ennuie. où plutôt le traitement de sa voix… et ses « a-ha » -Take on meeeeeeeeee-. Bref. Un morceau malgré tout bien, bien.

      Wide Awake
      Enfin un peu de vie. Ca ferait un bon single ça. Tim se fait enfin entendre, sa basse est omniprésente du début à la fin. Incontestablement la petite perle indépendante de l’album.On aura peut-être une fin en apothéose qui sait ?

      Nothing left to say but goodbye
      Peut-être que oui ! Unebien belle petite chanson que celle-ci. Certes c’est pas non plus le Pérou, mais ca ressemble à quelque chose. Ca varie un peu, c’est sympatoche. Mais depuis les années 80 j’aime pas les fondus de fin.

      Moth
      Le début donne bien envie de taper dedans. Un bon morceau avec un passage guitare un (petit) brin heavy pour clôturer l’album.

      En conclusion
      Un peu facile. Je pense que d’autres apprécieront, moi bah euh… Après l’avoir parcouru deux-trois fois, je n’accroche grosso-merdo qu’à 5 titres.

      Ca n’enlève rien au talent du groupe, mais le son qu’ils se sont trouvés -guitare alternant entre l’aérien et la torture au jack, Cornell tout en miel qui tente de contrecarrer les plans du vilain Tom en braillant de temps en temps- ne me donne pas satisfaction. Tom et Brad sont – à de très rares exceptions près – toujours en retrait… Est-ce qu’ils ont des gueules de seconds rôles ? NON. Rendez les nous, crénom. On dirait presque que dans ce groupe, désormais c’est Cornell/Morello et les autres.
      Je n’ai pas trouvé sur cette galette de successeur à Show me how to live ou Shadow of the Sun, ni même à Getaway Car. Où est passé le p’tit côté bluesy et punchy -Brewster ?- du premier album ?

      C’est pas mauvais, loin s’en faut, on ne devient pas subitement inbuvable en un album -qui a dit Sugar Ray ?-, mais bon ce rejeton manque cruellement de panache. D’où le simple bof que je lui colle; ça se laisse écouter, mais quand on s’appelle Morello, Commerford, Wilk et Cornell, je trouve ça un peu just de se borner à être écoutable.

      Mieux vaut réécouter le premier pour se nettoyer les esgourdes…

      En vous remerciant bonsoir.

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