Nouveau réalisateur pour le troisième épisode de cette très très sympathique franchise créée par Adam Green, en la personne de BJ McDonnell, jusqu’alors à la technique (steadycam notamment) sur une pétée de flims. Le père Green n’abandonne pas son bébé puisqu’il officie toujours au scénario et à la production.
Comme ses deux prédécesseurs, Hatchet 3 (Butcher 3 en VF) est gore et drôle, autant vous dire qu’on est conquis. Pour ceux qui n’auraient pas encore vu les deux premiers, dépêchez-vous, mais voici malgré tout un petit rappel des faits. Tué par ~je ne vais pas spoiler~ quelques décades auparavant, la légende veut que le fantôme du lourdement défiguré Victor Crowley hante toujours le bayou quelque part en Louisiane. Bien évidemment, Victor n’a rien d’un ectoplasme et décime un contingent de touristes. Voilà pour le premier épisode. Dans le second, le personnage principal du premier retourne dans les marécages pour buter Victor en compagnie d’une bande de chasseurs. Au passage, le rôle principal change de comédienne, la magnifique Danielle Harris succédant à la non moins belle Tamara Feldman. Là encore franche réussite, avec pas mal de sang et une bonne dose d’humour.
Côté casting, Danielle Harris rempile dans le rôle de Marybeth, tandis que Zach Galligan, qui a bien grandi depuis Gremlins, joue un flic gentiment dépassé par la situation. Côté histoire, Marybeth sort du marécage après avoir tué Crowley (vous vous doutez bien que non, ce n’est pas vraiment un spoiler). Arrêtée par la police, elle est gardée en cellule avant qu’on ne la force à retourner dans le bayou. Pendant ce temps-là, Crowley s’est réveillé et a commencé à faire le ménage parmi les gens de la police scientifique venu récupérer les cadavres du deuxième épisode. Ça ne va pas chercher bien loin, mais on n’est pas là pour se torturer l’esprit.
Comme ses prédécesseurs, Hatchet 3 est recommandé si vous cherchez avant tout la détente. J’espère surtout qu’Adam Green saura mettre un terme à sa franchise avant qu’elle ne vire comme Wrong turn.