Mardi 8 avril 2008. Cette date restera gravée dans ma mémoire à jamais, parce que c’est ce jour-là que j’ai enfin vu les Dropkick Murphys en concert. Et quel concert. Presque deux semaines ont passé depuis, et j’ai encore des tas d’images plein la tête, et la voix d’Al Barr dans les oreilles.
Pour moi, les DKM font parti de ces groupes, qui comme ACDC, n’ont qu’à aligner deux notes pour me filer le sourire, la pêche, la banane, voire même des ptits frissons de plaisir. C’est dire à quel point j’étais déjà acquis à la cause avant de pénétrer dans le Bataclan.
Et on n’a vraiment pas été déçu. La salle du Bataclan se prête parfaitement à ce genre de concert. Les Dropkick sont une bande de potes, voilà tout. Proches du public, ils se font un bonheur de jouer, et ça se sent. Ils ne sont pas là simplement pour ramasser le pognon après un set mesuré et pesé -et je ne vise pas les Red Hot quand je dis ça, hein-. Plaisir, c’est ça le maître mot. La communion aura été totale pendant la grosse heure et demie de concert.
Beaucoup de titres du dernier album, The Meanest of Times, dont pour certaines on mesure définitivement toute l’ampleur une fois sur scène: The State of Massachussets, Johnny I hardly knew ya, God Willing, Flannigan’s ball, Echoes on A. street, Famous for nothing, Loyal to no one, Vices and Virtues, Tomorrow’s Industry.
Les classiques n’ont pas été oubliés, loin de là. De Do or die, leur premier album, on aura le plaisir de retrouver Boys on the docks, Caught in a jar, Finnegan’s wake, Barroom hero et Skinhead on the MBTA, évidemment une des toutes dernières, où la scène a été envahie pour le plus grand bonheur de gars qui ont continué à jouer. Chapeau ^^
De The Gang’s all here, on retrouvera uniquement l’excellente Curse of a Fallen Soul, tandis que Sing Loud Sing Proud est représenté par Which side are you on ?, la fabuleuse The wild rover (tap tap tap) et Forever.
La part belle est faite à l’excellent Blackout avec the Dirty Glass, occasion pour les Dropkick de réinviter sur scène la choucardinette Stephanie Dougherty, chanteuse des Deadly Sins qui assuraient la première partie, Kiss Me I’m shitfaced, où toutes les nanas se sont retrouvées sur scène avec le groupe comme à la plus belle époque de la Spicy McHaggis Jig, the Black Velvet Band, Worker’s song, The Fields of Athenry … Pfff j’en ai encore des frissons. Ou du moins j’en ai encore plus en les réécoutant maintenant.
Restent à lister la face B bien goûtue qu’est John Law, la reprise de Johnny Thunder, You can’t put your arms around a memory et les trois extraits de the Warrior’s Code que sont Captain Kelly’s kitchen, I’m shipping up to Boston et Citizen CIA et je crois que le tour d’horizon sera complet. Oui ca fait presque une trentaine de titres. Et pas des moindres. Pouvait-il en être décemment autrement avec les Dropkick Murphys ? J’en doute sincèrement.
Je crois que je vais avoir du mal à conclure cet article, parce qu’au moment précis au j’écris ces dernières lignes, j’écoute Boys on the Docks et que j’ai une furieuse envie de taper des mains. Voire des pieds. Voire des deux.
LET’S GO MURPHYS
LET’S GO MURPHYS
LET’S GO MURPHYS
LET’S GO MURPHYS
LET’S GO MURPHYS
LET’S GO MURPH…