Et pourtant, au delà des paroles d’un narcissisme effrayant mais ô combien honnêtes et lucides vis à vis de ce personnage haut en couleurs, aux amitiés parfois peu recommandables et à la vie privée plus que dissolue, l’on trouve tout de même (tout du moins moi) que l’ambiance musicale de cette charmante petite production de 1987 ne jure en rien avec le cahier des charges mélodique de l’époque : ambiance feutrée, petites nappes de piano loin d’être vilaines, plus un petit saxo bien plaintif : très sincèrement, j’aimais beaucoup ce titre quand j’étais gosse, et j’avoue que même s’il prête à sourire des années plus tard, il n’en demeure pas moins très écoutable… Musique de Romano Musumarra au passage.
La cinquantaine triomphante, Alain Delon nous gratifie de son plus beau sourire et de gestes assez exceptionnels (cette arrivée à 0’20 » les poings serrés au ralenti est à chialer de rire…) et de réflexions humaines de très grande qualité : « Le meilleur rôle d’un homme public, c’est de ne jamais ressembler à ses critiques ».
Respect monsieur Delon, ça change de « Paroles, Paroles » avec Dalida, mais cette faculté de chanter en parlant me fascinera toujours ^^
le clip original est à mourir de rire malgré tout le respect pour Delon.
Peut être sa meilleure prestation devant une caméra dans les 80's ^^