Dans la série je découvre des perles des années après leur sortie en salle, voici Elizabethtown de Cameron Crowe.
Cameron Crowe pour moi, c’est surtout Almost Famous, Presque Célèbre, un chef d’œuvre. Il a aussi commis le sympatoche Jerry Maguire et le pffff Vanilla Sky. Elizabethtown se rapproche plus d’un Almost Famous. J’avoue je ne m’y attendais pas en enfournant la galette et pourtant, presque deux heures plus tard on ressort touché de cette histoire de pas grand chose.
L’histoire est celle de Drew (Orlando Bloom), jeune designer, qui du jour au lendemain, fait perdre des milliards à sa société et perd son boulot. Désespéré, il n’est pas loin du suicide -d’une jolie manière d’ailleurs-, quand un coup de fil impromptu lui apprend la mort de son père, à Elizabethtown. Sa mère -Susan Sarandon-, plutôt en froid avec la famille l’envoie chercher le corps. Dans le vol pour le Kentucky, il fait la connaissance d’une charmante hôtesse, Claire -Kirsten Dunst-. Au contact de sa famille retrouvée et de Claire, Drew va changer.
Résumé comme ça, le flim ne donne peut-être pas envie. Et pourtant. Orlando Bloom et Kirsten Dunst sont charmants, touchants, parfaitement en phase. Les seconds rôles, de Bruce Mc Gill à Susan Sarandon en passant par Judy Greer sont comme qui dirait parfaits. Ajoutons une bande originale une nouvelle fois bien chiadée comme il faut, avec du Tom Petty, de l’Elton, du Simple Minds, du U2 et on frôlerait presque l’extase.Presque. Parce que même si on ne peut être que touché, il y a quand même deux trois petits défauts : la scène de Susan Sarandon aux funérailles est la première qui me vient en tête mais il y a quand même quelques petits trucs qui empêchent Elizabethtown de rejoindre Almost Famous.
N’empêche cette petit histoire douce-amère vaut totalement le coup d’œil et les 5 euros qu’elle m’a coutée.