• Salt Lake City/France 3, un soir de février 2002

      posted in Vrac, Télévision by Marshall Banana on 24 août 2009

      2002W_medal_b

      23 février 2002, Salt Lake City : il est vingt heures et des bananes en France. A Dijon, c’est morne plaine, la veille, l’équipe fanion s’est faite honteusement battre à domicile par la frêle équipe de Sète 2-1 à cause d’un penalty en bois de dernière minute (Frédéric Fénart , l’avant centre diabolique dijonnais eut un geste assez sportif en tentant de cartonner le buteur sétois avec un p’tit coup de pied plein d’a propos…). Heureusement, un grand moment de sport va racheter ce scandale : France 3 retransmet la deuxième manche du slalom spécial hommes des JO de Salt Lake City. Jeux Olympiques d’hiver qui furent relativement marquants pour les français (11 médailles), édition qui verra la charmante Laure Péquegnot prendre la médaille d’argent du slalom dames, montrant ainsi la voie à ses deux potes de la délégation masculine. Au commentaire, un trio de choc relativement costaud : Christophe Josse, fraîchement arrivé sur le service public avec Papa Charles Biétry pour s’occuper du foot (qui a oublié Foot 3 avec son acolyte Valérie Perez et toutes ses p ‘tites virgules musicales des Red Hot ?), Luc Alphand triple vainqueur de la Coupe du Monde de descente et vainqueur du globe de Cristal du Général et le regretté Patrick Knaff, le spécialiste du ski alpin de France Télévision. Retranscription d’un moment d’anthologie du sport français et du commentaire sportif

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      Patrick Knaff : Alors que Sébastien Amiez qui est un solide, et qui avait 10 centièmes d’avance à l’issue de la première manche sur l’autrichien Albrecht, va s’élancer.. Allez Bastoune !!… Faut y aller !… Ne rien lâcher… !

      Christophe Josse : Alors toujours être,… Toujours tendance à être un p’tit dur sur les portions un peu plus plane Sébastien Amiez, mais ça payera après dans le mur, mais il est parti toujours avec cette énorme agressivité, la bouche grande ouverte, il va manger du piquet Bastoune !! Allez, pour l’instant il est dans le rythme, il est euh dans les traces de Killian Albrecht, c’est bien…

      Luc Alphand : Oui, Voilà il faut bien rentrer dans ce mur surtout, c’est de la confiance là ! Dès qu’on aborde bien les changements de rythme, qu’on met, qu’on rentre bien sur ces parties tournantes. Regardez ! Il bloque pas ! Son problème cette année c’était qu’il pêchait un tout p’tit peu physiquement sur les fins de manche…

      CJ : Mais non physiquement il est costaud !

      LA : Ouais mais là voilà c’est pour les costauds ! Ah c’est beau !

      CJ : Ouais il a préparé… il a préparé leuuuuuh (LA : Hé !) peut être un peu prudemment le mur de l’arrivée… (Il s’énerve) Il faut lâcher maintenant Bastoune ! Allez Il faut lâcher ! Maintenant Il faut lâcher  dans les 15 dernières portes là , il faut vraiment tout donner pour aller chercher Kilian Albrecht qui a été parfait de part en part !

      LA : Ah là là c’est bien !

      PK : Allez Sébastien, plus qu’une porte ! (Une seconde de blanc) IL EST DEVANT, (LA et CJ : ET OUAIIIIIS !!) IL EST DEVANT POUR 63 CENTIEMES ! FORMIDABLE ! FORMIDABLE !

      CJ et LA : GRANDE MANCHE ! GRANDE MANCHE !

      CJ : Grande Manche, intelligente ! C’est le ski intelligent qui paye aujourd’hui ! 63 centièmes, il va falloir aller le chercher, il va falloir aller le chercher, il va jouer pour la médaille !

      LA : Et ça fait plaisir de le revoir là Sébastien, pace que j’peux vous dire que le début de saison avec ses problèmes de dos, vraiment ça était pénible ! Et il a été au rendez-vous ! Et il est là ! Et…

      PK : En tout cas il aura donné le maxi…

      LA : Et…

      PK : Et il aura pas raté le rendez-vous effectivement

      LA : Et non, et rappellez vous le globe, il l’a pas ramené comme ça en France face à Alberto Tomba

      PK : Alain Baxter, pour la Grande Bretagne !

      … (quelques micro coupures car le document vidéo ne retranscrit pas l’intégralité de la manche)

      LA : Ca va et’ quand même limite de passer devant !

      PK : Il va et’ derrière pour une demi seconde, mais il prend quand même le deuxième temps et se place devant Kilian Albrecht, qui croyait-on avait fait une superbe manche, il l’a faite, du reste, mais là c’est un petit exploit du britannique !

      LA : Ah non non mais Alain…

      PK : Il a grandi à Courchevel hein !

      LA : Oui voilà, qu’est surprenant, qui a fait d’jà une excellente saison l’année dernière et qui est, qui qui est super… Enfin j’veux dire c’est, c’est génial quand même !… Il est là, il a joué sa chance olympique et pour l’instant il est en deuxième position, ce qui lui assure au moins au minimum une huitième place !

      CJ : Ah ! Il a été, il a été cohérent comme on le connaît Bastoune, comme aux plus grands moments, un peu dur là haut  sur le plat, pace que bon c’est pas un rigolo Bastoune, lui faut qu’y ait d’la pente… Et quand y a eu d’la pente, CRAC CRAC, dans le rythme et tout ça, l’intelligence de préparer son mur, de se placer, et derrière on met la gomme, et à l’arrivée 63 centièmes d’avance

      LA : Mais faut avoir les moyens de le faire, c’est tout !

      CJ : Et ben j’peux vous dire qu’il faut aller le chercher !

      PK : Kjetil André Aamodt est en piste maintenant…

      CJ : Il est à la peine physiquement, il sera derrièèèèère !

      PK : Oh oui ! 90 centièmes de retard ! D’ores et déjà, on peut tirer un grand grand coup de chapeau à Sébastien Amiez

      LA : Oh ! Allez aussi…

      PK : Déjà parce qu’il est arrivé en bas de cette deuxième manche, et ensuite parce qu’il a réalisé un très très bon chrono

      (Bruit de corne de brume assez excellent dans le lointain)

      PK : Alors que Jure Kosir maintenant, est dans le portillon… C’est dur, c’est très très difficile hein cette deuxième manche, faut le rappeler

      CJ : C’est pour les vrais champions, pour les vrais costauds !

      PK : c’est des solides là !

      LA : Il a assuré le devers, et c’est ptet pas comme ça qu’il faut le faire ! Et regardez ! 1 seconde 52, comme simplement en changeant de men.. talité dans ce … Il a eu peur du devers, il a eu peur des premiers coureurs qui sont sortis, et il a pas engagé dans cette partie là !

      PK : Pour l’instant, Sébastien Amiez est en très très bonne position, c’est lui qui a mis la pression sur ses adversaires, alors que l’une des grandes performances, complètement inattendues de cette première manche, c’est Urs Imboden, le Suisse, qui est venu alors euh, de manière complètement inattendue bien se placer sur cette première manche

      PK 2 centièmes d’avance encore !

      (Christophe Josse interviewe Sébastien Amiez en bas de la piste)

      Sébastien Amiez : Ouais euh, c’est vrai que c’est encore des conditions très difficiles, j’suis pas très bien parti, c’est une neige qui accroche pas encore une fois, ça roule beaucoup sous les pieds, on a vu que c’est plus serré, beaucoup plus serré que dans la première manche.. tout le long ( Il regarde l’écran géant pour suivre la course d’Imboden) On voit Imboden là haut, ils ont changé une porte là haut, juste après la reconnaissance… Et euh, c’est vraiment vraiment pas facile… à skier.  Excusez moi, j’suis en train de suivre euh…

      CJ : Ouais, il a conservé deux centièmes d’avance là haut mais il a commis trop de fautes  Bastoune, pace qu’en bas c’était très bien ce qu’avait fait euh Sébastien Amiez… Regardez ! 66 centièmes de retard ! Plus que 2, Sébastien, plus que deux… et c’est la médaille ! Quelle récompense ce serait !

      SA : Ah ce serait fabuleux ! Déjà aujourd’hui, bon, et’ 5ème c’est le meilleur résultat (un écho se fait alors entendre, merci Fred Godard à la réal… assez cocasse !)   de ma saison. Bon je crois que j’ai montré ce que , ce que j’étais capable de faire. C’est sûr que si je vais chercher la médaille (fin de l’écho), ce sera que plus gros. Bon y a beaucoup d’avance, mais on sait jamais en slalom y a deux manches, et tout est possible !

      CJ : On a dit que c’était une manche pour les vrais costauds hein celle-ci !

      SA : chais pas si c’est les vrais  costauds, mais en tout cas les vieux sont toujours là eeeeeeet bon c’est mes troisièmes Jeux, c’est le meilleur résultat des mes Jeux Olympiques,  bon ben ce sera ptet pas les derniers !

      CJ : Allez on croise les doigts pace qu’il en reste encore un de petit français !

      LA : Allez maintenant il reste les costauds aussi ! regardez Kostelic !

      CJ : Il reste encore un costaud là haut, un mauriannais de La Toussuire !

      CJ : Sur l’approche du mur final, c’est INCROYABLE comme là Kostelic  a durci son ski, c’est tendu (Kostelic enfourche) C’est FINI !

      LA : OUAIS !

      PK : IL EST SORTI !

      CJ : C’est fini Ivica, il y était plus, (LA : Non non mais il y était plus non plus !) il y était plus Ivica !

      LA : Mon Dieu !

      CJ : C’est le leader de la coupe du monde  en slalom Ivica, et vous avez vu comme ça lui a joué dans la tête !

      LA : Voilà ! Mon Dieu là c’est des moments pour lui à l’intérieur c’est dur !

      PK : Regardez le sourire, le sourire de Bastoune !

      CJ : Oh plus qu’un et c’est la médaille !

      PK : Oh là là ! … Allez Benjamin Raich … attendez il faut qu’il sorte une grosse manche hein Benjamin, même s’il arrive en bas il sera pas forcément sur le podium !

      CJ : IL EST A LA FAUTE ! 3 PORTES A LA FAUTE ! LE SKIEUR DE PRALOGNAN LA VANOISE VA MONTER SUR LE PODIUM… TRES PROBABLEMENT ON L’ESPERE EN TOUT CAAAAAAS !

      LA : Ah là là c’est dur pour Benji !

      CJ : CA SE TERMINE DIFFICILEMEEEEENT !

      LA : C’EST FAIT !

      PK : YES !

      CJ : MEDAILLE ! Médaille pour Sébastien Amiez ! C’est un conte de fée ! C’est un conte de fée !

      LA (imitant le Père Noèl) : Ah Ah AH ! Et quelle récompense, voilà quelle récompense pour Sébastien !

      PK : Ah il peut sourire !

      LA : Ah ouais ! Avec ses problèmes de dos, …

      PK : Ah c’est extraordinaire !

      LA ! …et son expérience, (CJ : ON PEUT EN AVOIR DEUX !), il a gagné la Coupe du Monde il faut le rappeler ! Il était numéro un…

      CJ : On peut en avoir deux sur le podium !

      SA : Je veux dire bonjour à ma (PK : Hé oui !) à ma famille, à mon fils qui me manque beaucoup, et j’crois que , j’ai jamais pleuré jusqu’à maintenant, mais là la larme elle est pas loin ! Bonjour à tous !

      PK : Ah tu peux y aller ! Tu peux y aller !

      CJ : Bravo (il congratule Bastoune) ! Bravo Costaud !

      LA : Hé attendez ! C’est pas…

      PK : Bode Miller est en piste ! Bode Miller est en piste, sur un parcours tracé par l’un de ses entraîneurs

      CJ : C’est le feu ! C’est le feu dans cette aire d’arrivée du slalom parce qu’il se passe exactement ce qu’on avait prédit , il se passe des retournements de situation, il se passe que les vrais costauds sont…

      CJ, PK, LA en chœur : AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !!

      PK : Il est sorti ! Il est sorti Bode Miller !

      CJ : AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH

      LA : Il est sorti !

      CJ : On peut avoir deux français aux deux premières places Patrick !

      LA : Incroyable !

      CJ : Mon Dieu !

      LA : Un doublé !

      PK : Il faut qu’il assure Jean-Pierre, mais je sais pas si c’est la bonne solution ! Bode Miller en tout cas a la sportivité de terminer

      LA : Ouais !

      CJ (La Révélation) : C’EST UN FRANÇAIS CHAMPION OLYMPIQUE !

      LA : OH !

      CJ : C’EST UN FRANÇAIS CHAMPION OLYMPIQUE DE TOUTE FACON !

      LA : Mais OUI de toute façon !

      PK : Ah c’est extraordinaire !

      CJ (au bord des larmes, ptet même plus que près) : C’EST UN FRANCAIS CHAMPION OLYMPIQUE ! MAIS C’EST UNE FOLIE, C’EST UNE FOLIE ! ON A UN FRANÇAIS CHAMPION OLYMPIQUE !

      PK : Oh là là !

      CJ : 34 ans après Jean Claude Killy…

      LA : Et regardez Bode !

      CJ : … le champion il est français !

      LA : Bode qui finit, et je peux vous dire c’est courageux ce que fait…

      PK : Ouais ouais, c’est beau

      LA : Voilà !

      PK : C’est très sportif ce que fait Bode Miller !

      LA : Voilà il respecte le public, il y est plus du tout, il finit…

      CJ : Maurice Adrait , l’entraîneur de ce… MAURICE ON A UN CHAMPION ! On a un champion de toute façon !

      PK : Il va pleurer Maurice aussi ! Ah c’est fabuleux ! C’est fabuleux ! Jean-Pierre Vidal il a qu’à descendre en chasse neige pratiquement, il est sûr de monter sur le podium.

      LA : Ah je sais pas, il avait pratiquement deux secondes d’avance, deux secondes d’avance ça me paraît énorme, mais la faute il faut pas la faire !

      PK : Faut pas qu’il la fasse, faut qu’il soit solide

      LA : AH non, faut pas qu’il lâche dans sa tête ! Non non non faut qu’il fasse ce qu’il a à faire Jean Pierre

      PK : Quel exploit !

      LA : C’est important y a un scénario incroyable en bas !

      PK : Ah on veut deux français sur le podium ! On les veut ces deux français hein !

      LA : Regardez  mais là y a d’la tension !

      CJ : Allez mon petit allez !

      PK : Allez Jean Pierre ! Deux quinze d’avance sur Sébastien Amiez !

      CJ : Allez qu’on ait les deux aux deux premières places !

      PK (ému mais très posé) : Oh oui ce serait beau

      LA : Allez !

      CJ : Allez Hop là C’est parti ! (en chœur) Allez reste fluide là haut, voilà, les pieds posés, la grande classe de Jean Pierre elle faut qu’elle parle maintenant, faut qu’il limite les dégâts sur le haut Jean Pierre, regardez, regardez s’il est posé ! Voilà !

      LA : Voilà voilà, et on sent , on sent qu’il y a tout de meme un p’tit peu de retenue, c’est bien ce qu’il fait, faut être intelligent !

      Pk : Ah faut pas qu’il en fasse trop !

      LA : AH non non non non non mais deux secondes c’est quand même, ça paraît une marge..

      (Vidal fait une embardée terrible mais reste sur ses skis)

      PK : AH NON JEAN PIERRE !

      CJ : Reste là !

      LA : Ah là là là là ! Il est solide !

      CJ : Voilà bonhomme allez ! Voilà change de rythme, on s’applique, on se place, comme l’a fait Bastoune, comme l’a fait notre costaud tout à l’heure Bastoune, il est appliqué, il est appliqué not’ Jean Pierre de la Toussuire, la double elle est bien, maintenant y a encore un changement de rythme qui va falloir aborder, il va falloir se placer dans le mur, va falloir être intelligent et derrière on peut lâcher les chiens !

      LA : Voilà là y a ces trois portes qui sont dures, voilà ! celle-ci

      PK : Allez Jean-Pierre !

      (petite embardée )

      PK: NON !

      LA : L’autre derrière ! (il parle de la porte bien sûr)

      CJ : RESTE LA !

      LA : Allez il y est, il y est,  il est solide de toute façon

      CJ : ALLEZ MAINTENANT ENGAGE ! ENGAGE MON P’TIT JEAN PIERRE !

      LA : PLUS QUE QUELQUES PORTES !

      CJ : 25 ANS DEMAIN JEAN PIERRE VIDAL !

      LA : PAS d’ERREUR ! VA CHERCHER LA MEDAILLE

      CJ : VA CHERCHER LA BRELOOOOOOOOQUE !

      CJ, PK, LA : OUAIIIIIIIIIIIIIS !

      CJ : OUIIIIII ! OH LA LA LA LA !

      PK : JEAN-PIERRE VIDAL CHAMPION OLYMPIQUE (CJ : EXTRAORDINAIRE !) DEVANT SEBASTIEN AMIEZ ! C’EST FABULEUX !

      CJ : OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOH (très aigu )

      PK : Oh là là quel final pour les skieurs alpins !

      CJ : OYAÏEAÏE !

      LA : C’est magique !

      CJ : OH LES FRISSONS ! OH LES FRISSONS !

      LA : C’est magique !

      CJ : L’EMOTION ! L’EMOTION ! Filme nous ça Jean-Marc ! Notre caméraman canadien faut qu’il filme ça, les entraîneurs français… MON DIEUUUUU !

      PK (le mot de la fin) : Deux français aux deux premières places du slalom… Dans nos rêves les plus fous on y aurait pas pensé !

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      Voilà, et  que les cochons qui osent dire que les commentateurs de sport du service public ne sont pas passionnés et compétents se repentent dès maintenant. Non mais alors ! Ca c’est du commentaire !

      Classement :

      1 – Jean Pierre Vidal de la Toussuire(FRA) : 1’41’06

      2 – Sébastien Amiez aka Bastoune aka Vrai Costaud(FRA) : 1’41’82

      3 – Alain Baxter (GBR) : 1’42’32

      4 – Benjamin Raich (AUT) : 1’42’41

      5 – Kilian Albrecht (AUT) : 1’42’45

      6 – Urs Imboden (SUI) : 1’42’’66

      7 – Kjetil André Aamodt (NOR) : 1’42 »72

      8 – Jure Kosir (SLO) : 1’43’’34

      9 – ???

      10 – Bode Miller (USA) : 1’52’’79

      Romantique ce classement n’est-il pas ? 2 français et un représentant de la Perfide Albion sur un podium de ski alpin, et pas trace d’un skieur autrichien, c’est pas costaud ça !!!

      Oui, sauf que pas de pot, le p’tit Alain Baxter aurait comme qui dirait pris des amphét’, donc rendage de médaille et Benji Raich recupère la breloque de bronze : c’est dommage il avait l’air sympa ce p’tit British. Enfin bon ça reste toujours rigolo que les champions de la morale et de la bienséance  se fassent coincer ^^

      Voilà comment remplir gentiment 3 heures quand on sait pas trop quoi faire ^^

      amiezvidal

      jp_amiez

      Hé bien sûr les images et les sons :

      http://www.youtube.com/watch?v=1DLpW5gnSwU

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