Ca y est, je tiens mon nouveau concert référence. Le problème avec ce genre de concert, c’est qu’on ne trouve pas facilement les mots pour décrire ce qu’on a pu ressentir pendant près de trois heures, d’autant qu’elles ont filé à une vitesse de dingo.
Veuillez donc trouver ci-jointes quelques bribes de commentaires sur un concert désormais légendaire : Bruce Springsteent & the E Street Band au Parc des Princes le 27 juin 2008.
Et puis tiens, je vais commencer par les griefs: on n’a eu ni Thunder road, ni Jungle Land. D’autant qu’à la base, Jungleland était prévue (cf Setlist de la main de Dieu). Sinon c’était parfait de bout en bout.
Déjà pas de première partie à la mords-moi le noeud, Bruce et ses copains attaquent directement, par Adam raised a Cain, extrait de l’album Darkness On the Edge of Town. Déjà, on a de quoi être ravi, on aura notre dose de vieux Bruce et pas forcément celles qu’on attendait. La troupe enchaîne sur Radio Nowhere, bon extrait du dernier album.
On ne pourra que saluer la personne responsable de l’agencement de la scène, avec ses deux écrans géants de part et d’autre qui nous offre des gros plans de toute beauté du Boss qui coure comme un gamin de 16 ans d’un bout à l’autre de la fosse, quand il ne s’arrête pas pour se faire nonchalamment tripoter les jambes par des fans – aussi bien hommes que femmes – en transe devant le gaillard. Les écrans sont aussi pratiques pour lire les cartons préparés par les premiers rangs, où figuraient les titres de leurs chansons préférées, que bien évidemment Bruce a collecté … et sélectionné. Un concert à la carte pour les fans en somme. Il est bon ce con.
Je ne vais pas détailler chaque chanson, il n’y en a aucune à jeter. C’est le genre de grand concert où nous retiendrons tous un petit truc rien qu’à nous de toute façon. Un show monumental, où j’ai failli chialer sur Atlantic City -je n’y peux rien,c’est une de mes favorites-, où le cochon m’a ému en reprenant For You seul au piano, où les sonorités irlandaises ont envahi le Parc sur American Land, où les premiers battements de Candy’s Room … et puis merde. C’était FABULEUX.Si vous n’y étiez pas, tant pis pour vous, vous avez raté quelque chose d’énorme.
Setlist
Adam Raised A Cain
Radio Nowhere
No Surrender
The Promised Land
Spirit In The Night
Rendezvous
Candy’s Room
Atlantic City
Janey Don’t You Lose Heart
Darlington County
Because The Night
She’s The One
Livin’ In The Future
Mary’s Place
Fire
For You
The River
The Rising
Last To Die
Long Walk Home
Badlands
Out In The Street
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Girls In Their Summer Clothes
Tenth Avenue Freeze-Out
Born To Run
Bobby Jean
Dancing In The Dark
American Land