Classique, sobre, efficace. C’est ce que je me suis dit à la première écoute de ce 5ème album des Flogging Molly intitulé Float. Et puis au fil des écoutes, on est bien forcé d’avouer que c’est un petit peu plus que juste bien.Belle entrée en matière, le combo Requiem for a dying song / No more Paddy’s Lament met bien la pêche. C’est classique mais efficace.
La chanson titre de l’album, Float, est à suivre. Je suis de plus en plus fan d’écoute en écoute. Le violon de Bridget Regan est on ne peut plus envoûtant, suivi par l’accordéon de Matthew Hensley. C’est classe, très classe.
You won’t make a fool out of me aurait pu trouver une bonne place sur Within a mile from home, leur précédent effort studio. Bien envoyé, bien construit, le genre de truc qu’on aura plaisir à gueuler le matin dans la voiture en allant au boulot.
The lightning storm confirme le penchant toujours plus « trad » des Molly. Non pas qu’ils aient eu un jour un son punk comme leurs cousins germains les Dropkick Murphys -curieusement tout le monde classe les Molly dans le punk ou le folk-punk, je ne doute pas qu’il y aient de nombreux copains, mais pour le son, c’est non- mais, il y a des Dubliners chez ces garçons. Et cette fille. D’ailleurs, ironie du sort, les parents du petit Dave King, chanteur et songwriter, seul irlandais de souche du groupe, voulaient que ce dernier soit un musicien trad’. Quand on sait qu’il a quitté ses hautes terres d’Irlande pour rallier les iouaisses et faire du heavy metal avec entre autres M. Eddy Clarke (ex-Motörhead)… Au fil des années et des rencontres, le voilà revenu aux racines, c’est chouette. Bref revenons à nos moufflons.
Punch drunk grinning soul. Un bijou. Si si. Un final dantesque en plus. Sans aucun doute la meilleure chanson de l’album, qui trotte bien dans la tronche.
Us of lesser gods / Between a man and a woman sont peut être un peu plus anecdotiques, mais diablement efficaces vu que je ne peux m’empher de les fredonner.
From the back of a broken dream. Aaaaaaaah ce p’tit son rien qu’à eux. Rapide, clair et efficace. Un bel effort vocal de Dave sur une bien jolie mélodie. J’aime bien. J’aime beaucoup.
Man with no country, encore une fois une formule offensive pour une jolie petite ligne de guitare. On sent que ces gens-là ont du coeur et se font plaisir. The story so far, c’est la ptite douceur de fin, le petit bonbon doux amer qui fait plaisir mais qui fait ruminer un peu, parce qu’on ne peut que se dire « Merde, déjà ».
Et voui c’est déjà fini. On a passé 40 bonnes minutes, qui ne révolutionneront pas la musique, mais qui ont le mérite d’égayer une journée – je ne parle pas spécialement d’aujourd’hui puisque j’ai plutôt la pêche, merci pour moi -. Manque peut-être à Float un If I ever leave this world alive ou un Within a mile from home, même si Punch drunk grinning soul en a le potentiel. Me reste qu’à espérer un hypothétique passage en France un de ces quatre.
Petite vidéo du premier single (Requiem for a dying song)
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