Johnny est de retour, les z’amis, et ça vaut grandement le coup. Ca pète, ça explose, ça court, ça vole dans tous les sens, c’est impossible, c’est exagéré, c’est inconcevable, en bref un véritable bonheur !
Après 12 ans de placard cinématographique, le p’tit Bruce a décidé de reprendre le pétard et de repartir administrer des kick, coller des gnons et foutre des raclées aux gros méchants qui ont décidé de pas le laisser tranquille, lui qui n’aspire qu’à ça, un peu de tranquilité. Il a fini par divorcer, sa fifille Lucy est devenue grande (et a un gros air de famille dans la répartie et dans le côté tête brûlée « je te fous une claque et on cause après »), mais il traîne toujours son air déguingandé et un poil déconneur dans sa bonne vieille bagnole d’inspecteur : bref il change pas le John.
L’histoire débute un soir où après s’être frité avec le fruit de ses entrailles, il doit escorter un hacker jusque chez les fédéraux. Le problème, c’est qu’en arrivant chez le petit gars, les problèmes commencent : C4 relié aux bécanes, yamakasis lâchés, tir de mortier, limite un Scud pour faire péter l’immeuble, bref McClane retrouve ses sensations de jeunôt, et c’et reparti comme en 14. Pourquoi tant de méchanceté envers un pauvre petit génie de l’informatique me direz vous : hé bien tout simplement because un illuminé qui a décidé de mettre à sa pogne tout le territoire américain en faisant régner le chaos informatique, et pour mettre en œuvre ce terrible et noir dessein, il a décidé de rayer de la surface de la Terre les hackers capables de remonter le fil de ses piratages. Pas de pot pour lui, le petit Matthew Farrell va lui échapper, escorté par papa Johnny. Va s’ensuivre un joyeux foutoir sur près de 2 jours sur l’ensemble de la Cote Est des Etats-Unis, avec au programme (et dans le désordre) panne d’électricité, incendies, circulations coupées dans les grandes métropoles,raffineries détruites, baston inter-culturelle (bourre pif et bagnole vs Kung-fu), voyage en hélicoptère, bagnole contre hélicoptère, déconnade dans un tunnel avec des bagnoles, et cerise sur le gâteau, un combat dantesque entre un 40 tonnes et un furtif : bref que du lourd , un pur bonheur pour se faire lustrer les boules (copyright Tonton Zézé )
Bon pour l’histoire, y a pas grand chose d’autre à raconter : ne soyez juste pas trop regardant quant au réalisme de la bobine: il n’y en a pas, tout simplement. 2 jours sans pioncer (un vrai Jack Bauer en somme), sûrement un véritable foutoir en ce qui concerne l’unité de lieu ( suis pas sûr, j’ai pas bien révisé ma géographie américaine mais bon). Je vous épargne le coup du « C’est qui qui gagne à la fin » (que vous êtes naïfs !!).
Faisons un bref tour d’horizon des acteurs : Bruce, magnifique, grand acteur, surtout dans ce rôle, ça lui va comme un gant, on a l’impression qu’il a pas changé (mention spéciale encore et toujours à l’ami Patrick Poivey, son doublage est un pur régal comme d’habitude). Le p’tit hacker est joué par Justin Long (vu auparavant en martyr de la baballe dans Dodgeball) qui s’en sort super bien dans un rôle de jeune déconneur qui a du mal à se rendre compte pourquoi on lui en veut. Le grand méchant, c’est l’ami Timothy Olyphant (Deadwood, The Girl Next Door) qui remplit bien son office dans ce rôle de psychotique vénal et légèrement offusqué d’avoir été mis au placard par les hautes instances du pays : on atteint pas le niveau d’un Hans Gruber (indétrônable) mais le personnage de Thomas Gabriel a son charme, même s’il est expédié un peu rapidement à la fin. Pour les seconds rôles Lucy Gennero-McLaine est joué par la très jolie Mary Elizabeth Winstead (vue dans Bobby et Death Proooooooooooooooooof, j’aime bien faire le bruit du moteur) : on a qu’une seule envie, la revoir dans un probable 5eme épisode : le duo papa-fillette ferait sûrement des étincelles. Enfin, saluons la présence de l’ami Kevin Smith qui comme à son habitude fait son geek pour le plaisir de tous, et celle de Maggie Q,dans le rôle du bras droit du méchant : elle a au moins droit à une belle fin, un peu à la Hans Gruber avec des flammèches en plus.
Ben voilà, en 2 mots, foncez-y, c’est du bonnard, c’est du tout bon, laissez de côté le réalisme des premiers épisodes, et allez-y pour en prendre plein les mirettes et rigoler un bon coup (pas mal de répliques cultes encore dans cet épisode). De l’action, de la déconne, des gnons, John McClane qui sauve la patrie en danger : même si on a plus l’impression d’être dans un « Last Action Hero » que dans un « Die Hard » que demander de plus si ce n’est encore !!. Décidément après Rocky 6 , maintenant Die Hard 4, et bientôt Indy 4, chaque revival des légendes US des 80’s semble être (ou s’annonce) excellent : vivement Rambo 4 et le Flic de Beverly Hlls 4 ^^ !
Wouuuuuuh ! : c’était le mot de la fin