Mieux vaut tard que jamais, voici une tite chronique sur le concert de Maiden à Bercy du 28 novembre dernier où nous nous sommes rendu le coeur guilleret la semaine dernière.
Nous avons commençé par être efficace. En effet nous avons raté la première partie en arrivant ce qu’il fallait en retard, en profitant d’un service d’ordre un peu lent, en déambulant aux boutiques, histoire de satisfaire une envie de t-shirt – vision qui aurait sans doute satisfait un joufflu de la file d’attente qui se croyait à un défilé (faut croire qu’on les attire au concert de Maiden)-. Donc point de Trivium pour nous, on s’en plaindra pas, le groupe made in Florida ne nous interessant que moyennement.
Nous voici donc cash dans les escaliers juste en face de la scène d’un Bercy bien plein, et très calme dans sa partie haute. Rien de choquant en soit. Bercy n’est pas le Parc des Princes. Sniff.
Bon mais alors quid de la prestation des Papies ? Fidèles à eux-mêmes avec Dickinson sautant partout profitant allègrement d’une scène à deux étages. La grosse déception: point d’écran pour profiter de Nicko, planqué derrière sa batterie.
Sans surprise, comme on pouvait s’y attendre le groupe a joué l’intégrale de « A matter of life and death », soit dix titres qui passent bien ou excellement bien, comme These colours don’t run ou For the greatest good of god. Je ne détestais pas The Legacy en studio, je l’ai adoré sur scène, un bon point. Par contre un gros malus à la salle, le son était dégueulasse d’un bout à l’autre… un peu comme les Red Hot 6 mois plus tôt. Dommage.
Nous étions donc content sans plus, car il faut bien l’avouer, c’est très formaté, il n’y a pas franchement de place pour l’improviation; tout cela est bien planifié. Une « première partie » efficace donc. On se remémore le début du concert où Bruce qualifait cet album de « meilleur d’Iron Maiden depuis des années ». Euuuuuh… Faut pas déconner quand même. C’est une bonne production, de bonnes chansons longues et souvent plan-plans.
Pour s’en convaincre il n’y avait qu’à tendre l’oreille pour la fin du concert.
Fear of the Dark La voilà la grosse jouisse. Un public réveillé. Des voix qui s’élèvent pour reprendre en choeur. Voilà c’est fait. On retrouve le Maiden qu’on aime. Suit Iron Maiden où Eddie apparait dans son tank. C’est chouettos. C’est pour ça qu’on était là.
Le rappel empêche la fourrure de mes avants bras de retomber:
2 minutes to midnight
The Evil that men do (où Eddie revient faire le pitre sur scène avec Gers)
Hallowed be thy name
D’autant que Dickinson annonce un retour à Paris en 2008 « dans quelque chose d’un peu plus grand… avec quelques morcaeux d’Egypte ». Extase à prévoir donc. Vivement 2008.
En attendant ce fut un bon concert… qui aurait été bien triste s’il n’y avait eu les classiques pour conclure, même si comme d’hab’ on dira oh ils auraient pu jouer celle-ci, pi cell-là, rhhhho et pi celle-là aussi meeeerde !. UP THE IRONS !