Le nouveau James Bond est arrivéééééé! Cela faisait longtemps que l’espion au service secret de sa majesté n’avait pas fait parler de lui au même titre que votre serviteur sur ce site. Chronique d’un retour placé sous le signe du changement…
Et oui du changement. Car voyez vous j’ai trouvé du travail ce qui m’empêche de…Euh quand je parle de retour j’imagine que c’est davantage celui de James qui vous importe, pas du mien (Barbares, vous ne comprenez rien à mon art!). Donc James Bond, épisode 22 adapté du premier roman de la série de livre écrits par Ian Fleming (c’est clair non?). C’est donc un nouveau James Bond qui n’est pas encore celui que l’on connaît qui est mis en scène dans ce nouvel épisode intitulé « Casino Royale » ou « Jean-Jean joue au poker et manque de perdre ses couilles ». En effet, dans ce nouvel opus, James vient d’obtenir son permis de tuer qui mettra largement à profit sans perdre de points. Une pulsion meurtrière que je trouve parfaitement assouvie par un Daniel Craig somme toute très convaincant. Un James Bond pas si propre sur lui que ça mais qui a quand même la classe (un peu comme l’auteur de ce texte qui reste persuadé qu’une légère barbe participe toujours chez lui à un magnétisme quasiment animal qui les fait toutes craquer). Et Eva Green, la fille de Marlène Jobert, de se laisser prendre au piège de la séduction. Cette nana est complètement choucarde et en plus elle joue bien. C’est bien la première fois que je vois un James Bond amoureux, ce qui, il faut le dire nous donne le droit à quelques passages un peu langoureux, mais pas gnan-gnan ce qui aurait pu être le cas. Je ne veux pas réveler la fin du film mais je pense que le fait d’avoir été amoureux conditionnera ses rapports avec les femmes pour donner ce que nous connaissons : un tombeur de première.
Sinon je l’ai pas trouvé très « gadget », ce qui n’est pas plus mal car le film gagne en coup de poings. Il faut certainement préciser que les scènes d’actions sont excellentes (a l’aéroport et à Venise). Je ne mattarderais pas sur le scénario qui est simpliste sans être mauvais et où on apprend qu’au poker, tout passe par la psychologie de l’adversaire (ce qu’a parfaitement compris Patrick Bruel). Conclusion, c’est un bon James Bond, qui redonne du souffle à une licence qui en avait bien besoin (Pierce Brosnan est trop lisse, c’est évident! Il a complètement raison).
PS : Je viens de repenser à la tête de l’ours dans le frigo, j’en peux plus…