Salut les bichons ! Aujourd’hui, parlons d’une série américaine qui ne va pas tarder à venir bouter « Lost », l’ex-série du siècle, hors du prime time du samedi estival de TF1, c’est-à-dire Heroes.
J’pense franchement que tout le monde en a entendu parler mais c’est pour dire à quel point j’ai trouvé ce programme original et d’une qualité véritablement excellente. J’avoue que dernièrement en série dite grand public (je ne parle pas des séries HBO qui ne trouveront malheureusement jamais un taux d’écoute comparable à toutes leurs qualités), je n’ai été conquis que par Desperate Housewives, dont j’attends avec impatience mais également appréhension la 2eme saison pour voir si véritablement l’essai sera transformé ou si l’on a droit une fois de plus à un feu de paille. Il faut l’avouer, dernièrement les séries hyper médiatisées telles que 24 ou Alias ont pour moi eu beaucoup de mal à tenir les promesses initialement aperçues au cours de premières saisons particulièrement bien senties (voire limite anthologiques pour l’ami Jack Bauer).
L’histoire donc est celle de plusieurs personnes à travers le monde, qui n’ont aucune interconnexion entre elles si ce n’est d’avoir une capacité hors du commun : voler, traverser les murs, remonter le temps, se régénérer, écouter les pensées des gens, dessiner le futur… Un jeune chercheur en génétique va découvrir leur existence par le biais des infos collectés par feu son père et va décider de se mettre à leur recherche, tout comme un mystérieux personnage qui tente d’exterminer nos copains les uns après les autres. Ce qui va vraiment les mettre en relation les uns aux autres, c’est l’approche d’un avenir apocalyptique où la ville de New York est rasée par une explosion atomique, et peut être bien par un des « Heroes ». Forcément, c’est le genre de défis qui donne un peu envie de se retrousser les manches et d’aller au mastic…
Canevas méga classique, archi vu et revu, mais mais mais le tout est ficelé à la perfection pour tenir le spectateur en haleine à chaque épisode : la plupart des revirements de situation (même si l’on sait pertinemment qu’il va y en avoir à chaque épisode, c’est un peu le syndrome Jack Bauer des séries d’aujourd’hui) sont super bien amenés, et laissent souvent bouche bée (genre nooooon les salauds). Très bonne écriture, des bons p’tits cliffhangers à chaque fin d’épisode, mais là où les producteurs ont fait fort, c’est le casting : des acteurs magnifiques, de toute beauté (c’est vrai que c’est pas une série estampillé Ugly People, mais bon on s’en fout un peu, c’est pas vraiment le propos) : des têtes d’affiches telles que Adrian Pasdar (il campait l’extraordinaire Jim Profit dans la série du même nom, un des personnages les plus charismatiques jamais vu à la TV), la magnifique Ali Larter (vu dans Destination Finale notamment), la choucarde Hayden Pannetiere (déjà vu il y a quelques années dans Ally Mc Beal), Milo Ventimiglia aka Rocky Jr dans Rocky Balboa (excusez du peu), Greg Gunberg (un vieux routier d’Alias) entre autres… sans oublier le meilleur, Masi Oka qui campe l’extraordinaire, le merveilleux personnage de Hiro (tiens tiens^^) Nakamura : quand on voit sa performance, on se dit que c’est tout de même lamentable que ce p’tit gars ait été cantonné au simple rang de faire valoir jusqu’à présent (son rôle le plus conséquent avant Heroes est le rôle de Franklin, le sympathique laborantin de Scrubs). Même les acteurs inconnus sont véritablement superbes. Ajoutons à tout cela des seconds rôles incarnés par des grands noms (au hasard George Takei, Malcolm McDowell…) et un gros vilain qui ferait presque rigoler au début, mais qui finalement rempli plus que bien sa tâche : je dis bravo les gars, respect.
Voilà, donc n’hésitez pas c’est de la bonne pour une première saison (la fin de l’ultime épisode fera bien évidemment jaser, pour ma part j’avoue sans vergogne que j’ai bien tripé) et j’espère sincèrement, tout en sachant malheureusement que ça sera difficilement réalisable, que la même qualité sera au rendez-vous des 4 saisons futures à venir. Essayez de vous faire un avis sur la chose cet été sur TF1 (beurk) : bien sûr y a le défaut prévisible de la VF (ça sent les moments ridicules francisés dans les voix et dans les dialogues, alors que dans la VO y a franchement pas de quoi rigoler), et l’affreuse rumeur d’un générique français qui est encore pire que celui de Prison Break (en fait c’est même plus une rumeur, c’est du concret, y a même le visu de la pochette du single sur les sites dédiés à la série, aaaaaaargh je me meurs…). Au pire les DVD sont prévus pour la fin de l’année (compulsioooooon). Mais j’avoue que j’ai été bluffé par cette série de super-héros, qui évite habilement (pour l’instant, restons un tantinet fataliste) les écueils habituels des séries du même genre, c’est-à-dire notamment surenchère à tout va, mièvrerie des sentiments (non j’ai pas dit Smallville ^^) voire désintérêt au bout de 2 épisodes. Et puis franchement, pour une fois qu’on se tape pas des collants et des combinaisons moules machin…
Yataaaaaaaaaaa !