J’ai attendu, attendu et encore attendu que Marshall nous dise deux mots du dernier album des Foo Fighters sorti le 24 septembre dernier … Las d’attendre, j’en dirai trois: chef d’oeuvre.
Je vais tenter de développer de manière courte, je laisserai le fan de la première heure compléter en commentaire s’il en a l’envie :p
Là où on est ravi, c’est que l’attaque de l’album est dans la lignée du premier disque d’In Your Honor. The Pretender pète bien comme il faut, toujours avec ce petit son Foo rien qu’à eux. Let It Die, c’est déjà autre chose, avec sa lente montée, sa première coupe que n’aurait pas reniée Queen, pi ensuite bah, ca part et Dave hurle. C’est ça, le bonheur, hein ?
Erase/Replace, bonne chanson, surtout un bel effort sur le chant, je remarque. Long road to ruin avec son petit solo pas degueu au coeur du morceau. Certainement pas le chef d’oeuvre du siècle, mais ca file le sourire, la pêche, le bois, appelez ça comme vous voulez. Come alive c’est du bonheur en barre, ça part tout doux, ça aurait pu se retrouver sur Skin a Bones. Et non, et non parce que l’électrique reprend le dessus. On retrouve comme sur In Your Honor ces compositions où les guitares répondent aux chants (parfois en canon sur plusieurs pistes). La classe. Petite parenthèse pour encenser le son des fûts de Taylor Hawkins. Dire que j’en connais qui se paluchent pour deux trois tams tams sur des morceaux de Godsmack. Pfffff. Vous n’y entendez rien. Fin de la parenthèse. Viens ensuite ma préférée. Je peux le dire, j’ai eu du mal à en trouver une, mais là, chapeau bas. Il y a un peu d’another round et de skin & bones dans ce Stranger Things have happened. Un superbe morceau acoustique comme ils savent si bien les pondre, donc.
Comme dirait Marshall, Cheer up, boys (your make up is running) est peut-être un poil facile pour eux, mais diantre pas de quoi bouder son plaisir, ca fera un bon single bien pêchu. Suit une jolie petite ballade pop acidulée Summer’s end Mignon, sans plus.
Aaaaaah Ballad of the Beaconsfield Miners, un instru joué à quatre mains par deux bons génies: Dave Grohl et Kaki King (qu’on a eu la chance de voir sur scène en première partie du John Butler Trio -on vous racontera aussi ça, promis-). Les duettistes nous entraînent pour une superbe ballade, enivrante mais jamais saoûlante. La grande classe.
La suite c’est du McCartney et les Wings. Guitare électrique, piano … Statues est encore une fois un bien beau morceau. Et derrière on enfile deux nouvelles perles: à un But honestly où tous s’en donennt à coeur joie, tout en ne ménageant pas les nôtres, succède un Home tout au piano. Ma-gni-fique conclusion d’album… car oui c’est déjà fini.
Ce qu’il y a de bien avec les Foo Fighters, c’est qu’on est surpris à chaque production. Toujours agréable comme sensation. C’est vrai qu’au début je le trouvais étonnement calme ce petit album… et plus on l’écoute, et plus on le trouve génial, plus on déniche de petits passages, de petits sons qui vous emportent … Cet album est un tout, difficile d’en sortir une chanson en particulier parce que c’est tellement homogène, tellement bien construit que voilà… on est comme un con à dire « encore » à la fin. Bref, a masterpiece.