Restant sur deux échecs (Les contes de Terremer et le Chateau Ambulant) et un moui (Ponyo) avec le studio Ghibli, j’étais assez curieux à l’idée de découvrir la ré-interprétation des Minipouss de la bande à Miyazaki.
Finalement ça s’est très bien passé.
Trois chapardeurs, des petites personnes pas plus hautes qu’un pouce, vivent dans les murs d’une vieille bâtisse. Ils n’empruntent aux humains que ce dont ils ont besoin, pas plus. Mais l’existence de cette petite famille est perturbée quand un jeune garçon malade, fraîchement arrivé dans la maison aperçoit la petite dernière des chapardeurs.
C’est une jolie histoire d’amitié, rythmée, bien écrite avec un final -n’en déplaise à certains- tout à fait charmant. Hayao Miyazaki s’est déclaré satisfait de son poulain (Hiromasa Yonebayashi) et on le comprend. Comme d’habitude c’est beau, et touchant. On reconnait bien la patte du studio pour le charadesign et certains décors sont magnifiques. D’autres en revanche, animés en 3D, ont eu tendance à m’énerver. Mais ce n’est qu’un détail. Car ce qui énerve le plus, c’est la voix de Cécile Corbel, qui écrit, compose et parfois chante la BO du flim. Si ses compos sont plutôt jolies, avec des sonorités riches, sa voix horripile et gâche un peu certaines scènes.
Malgré ces -tous- petits bémols, cette jolie fable sur la différence évite l’écueil du gnangnan, et pour cela, Arrietty est chaudement recommandé !
Entièrement d’accord !! Ca ne vaudra jamais la bonne vieille époque du cellulo, mais on sort le coeur joyeux de la salle ! Et la p’tite Arrietty est super choubidou en plus !