Vous le savez déjà, Tim Burton c’est un peu ma marotte. J’ai à peu près tout vu et même lu. Alors forcement je n’allais pas passer à côté d’Alice in Wonderland, Alice au Pays des Merveilles, relecture des bouquins de Lewis Carrol.
J’y ai pris beaucoup de plaisir. Pour le jeu des acteurs déjà.On va arrêter de dire que Johnny Depp est génial. Même sous l’impressionnante couche de maquillage et les cheveux roux du chapelier, il arrive quand même à être crédible. La jeune -et très jolie- Mia Wasikowska, Alice, est en tout point parfaite, candide et légère. Helena Bonham-Carter (Red Queen) est fidèle à elle-même, Anne Hathaway (White Queen) constitue toujours un fantasme, même avec une perruque blanche et du noir à lèvre -ça se dit noir à lèvre ?-. Comme il fait toujours bon revoir Crispin Glover, le père de Marty McFly- dans le rôle de Stayne. On oubliera pas non plus le bon boulot sur les voix des bébêtes animée avec notamment Alan Rickman en chenille ou Stephen Fry en Chechire Cat.
Les décors sont très colorés, plutôt enfantins, c’est rien chouette. L’histoire est efficace, celle d’Alice revenant au Pays des Merveilles une dizaine d’années après sa première visite, pour combattre la Reine de Cœur accompagnée par le Chapelier Fou, Tweedle-Dum et Tweedle-Di, le Chechire Cat et toute la smala.
Tout n’est cependant pas rose au pays d’Alice. J’ai trouvé la 3D franchement guindée par moment et l’incrustation des personnages réels franchement baclée dans certaines scènes -c’est pas Vidocq non plus, mais quand même-. Dans le même registre, la musique de Danny Elfman n’est pas franchement mise en valeur… Et puis une chanson d’Avril Lavigne pour finir, mais de qui se moque-t-on ?
Même si il y a toujours ces quelques plans qui font dire « Ah, c’est du Burton » … il n’y en a pas tant que ça dans ce flim. C’est un très bon divertissement, mais avec des génies comme lui, on est toujours en droit d’attendre mieux. Vous pouvez quand même y aller les yeux ouverts -parce que fermés c’est pas évident-, vous ne le regretterez pas ^^