Signé Cat’s Eyes, c’est l’histoire de trois frangines absolument magnifiques, les soeurs Chamade (Kisugi en VO) : l’ainée Sylia (Rui), le cerveau aux traits maternels et féminins hautement mis en valeurs, la cadette Tam (Hitomi), la plus élancée et la véritable héroïne du DA, et enfin la benjamine Alex (Ai), intrépide tête brulée aux allures de garçon manqué. Orphelines de mère, elles cherchent à retrouver leur père Michael Heintz, qui s’est évaporé dans la nature. Etant un grand collectionneur d’oeuvres d’art, ses filles pensent qu’elles pourront le retrouver en réunissant l’ensemble de sa collection. C’est ainsi qu’elles se transforment en voleuses le soir, tout en tenant un café, le Cat’s Eye, la journée. L’inspecteur Quentin Chapuis (Toshio Utsumi), amoureux et fiancé de Tam, ignore tout de sa double personnalité et tente donc sans le savoir, chaque soir d’arrêter celle qu’il aime…
Savant mélange d’action, d’humour , de romance et d’enquête policière, le dessin animé répond au même canevas classique pour chaque épisode, terminant invariablement par la défaite de Quentin et le vol d’une des pièces par les soeurs Chamade, non sans avoir à chaque fois frôlé la catastrophe et que le pot aux roses soit découvert. Il n’empêche, malgré 73 épisodes, j’ai toujours trouvé un intérêt tout particulier à cette oeuvre qui conserve l’aspect romantique, un peu désenchanté, mais ô combien classe des années 80 et des bons vieux dessins au cellulo. Des running gags, du suspense, de la romance… bref tout les ingrédients d’un programme de qualité.
Et puisque on est là pour parler musique quand même, le générique français, reprenant le nippon, comportait des images relativement, comment dirais-je, osées, pour un programme jeunesse du dimanche à 17h. On retrouve en effet Tam dans des poses plus que suggestives, voire lascives qui ont fait débat à l’époque : moi je me plains pas, j’adorais le dessin animé, mais faut reconnaître qu’à 6-7 ans, la beauté plastique des soeurs Chamade, m’en fichais un peu. C’était plus les pitreries de Quentiiiiiiiiiiiiiiiiiin et ses déboires avec son commissaire qui me faisait rigoler… (quel excellent doublage français en plus). Comme quoi, c’est un programme qu’on peut apprécier différemment selon les âges ^^
Il y eut donc un autre générique beaucoup plus soft, et de moindre d’envergure, on dira qu’il allait à l’essentiel…
Le générique français était interprété par Isabelle Guiard : un excellent générique de l’écurie IDDH, sans doute un des meilleurs des années 80, catchy et énergique à souhait comme la série : curieusement peu vendu et surtout Isabelle Guiard ne chantera pas d’autres génériques… Dommage, c’était pas le brin de voix le plus vilain des 80’s. Une petite vidéo faite des magnifiques illustrations pour les eye-catchs de la série (comprenez les intermèdes en plein milieu du DA englobant les coupures pubs)
Et pour finir les deux génériques en VO nippone, puisque qu’il y a eu 2 saisons de cette très chouette série, d’après un manga du grand Tsukasa Hojô, très connu également pour un autre de ses mangas, le célèbre City Hunter aka Nicky Larson…
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