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Exceptées les années 80 et le lot absolument incroyable de bons morceaux entraînants, simples et funkys que Madonna a sorti pendant cette époque bénie des dieux, il n’y a qu’un seul autre album de sa discographie qui trouve grâce à mes oreilles : Ray Of Light sorti en 1998. Il faut dire que le virage à 180 degrés consistant à s’assagir, à se détacher quelque peu des attitudes provocs à 3 francs, et surtout un retour à un peu de musique était franchement de bon goût. Sa rencontre avec William Orbit et le fait d’avoir embauché Craig Armstrong pour les arrangements de l’album n’y sont pas étrangers.
Mine de rien, le fait d’avoir été maman et d’avoir joué Eva Perron au cinoche juste avant , ça l’a un peu détendue, et ça a dû jouer pour cette nouvelle atmosphère plus modérée, plus calme. Un clip au bleu assez crépusculaire signé Chris Cunningham… Bien sûr comme d’habitude, on notera l’extraordinaire opportunisme de cette nana, qui a toujours su surfer sur les recettes qui marchent, à tel point qu’on finit par croire que c’est elle qui donne le signal de départ de chaque nouveau style musical sur lequel elle se penche : sinon comment expliquer qu’elle soit désigné comme artiste féminine la plus populaire de tous les temps ?