Styx est un groupe de rock progressif US comme on en fait plus : ils ont commencé en 1970 par des petits succès à la va comme je te pousse, puis ont commencé à dévaster le Billboard US dès 1975 jusque dans les années 80, et le traditionnel split des 80’s… Aujourd’hui, ils se sont reformés, avec un line-up quelque peu modifié, et font la tournée des casinos avec d’autres groupes un peu défraîchis comme REO Speedwagon (dont j’ai déjà parlé) ou .38 Special (dont je vous parlerai un peu plus tard).
Ici, on atteint l’album concept, déjà cher à des groupes comme The Who, ou les Pink Floyd : en 1983, Styx sort Killroy Was Here, une histoire chantée de 40 minutes narrant les aventures de Killroy un rocker, emprisonné pour rock sauvage par le MMM, the Majority for Musical Morality, un mouvement au fascisme très métaphorique, dominé d’une main de fer par l’impitoyable Dr Righteous.
Robert Orin Charles Kilroy (alias Rock, bien joué les initiales) est donc emprisonné au début de Mr Roboto, qui est la toute première chanson de l’album. La force du rock lui permet de sortir de sa geôle et de prendre contrôle d’un des gardiens de son lieu de captivité, qui sont des robots : vraiment on tient là un véritable plaidoyer contre la société déshumanisée et robotisée du début des années 80. Après, on comprendra ce qu’on voudra dans cet élan musical évoluant dans un climat glauque, sinistre, sombre et aux masques redoutables… J’avoue que personnellement, j’ai pris beaucoup de plaisir au visionnage de ce clip pas comme les autres… et j’ai cru y déceler un léger prémisse au clip de « Around The World » des Daft Punk (si si, regardez quand les robots montent les marches chacun de leur côté…, ou alors c’est mes yeux…).
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Styx – Mr. Roboto
envoyé par manon42.
Voilà, en cadeau, je vous ajoute « Don’t Let It End » une sacrée ballade au clip particulièrement kitsch (le coup de la lampe et du téléphone dans la dernière minute… encore, encore !), et « Heavy Metal Poisoning » scandée par le Dr Righteous himself (y a pas à dire, c’était d’la bonne !).
Franchement, merci les Styx pour tout ce bonheur ! C’est dommage de découvrir ça si tard, mais il est jamais trop tard pour bien faire (j’aimerai bien savoir si ça a marché à l’époque en France ce truc…)
Domo Arigato, Mister Roboto !