J’ai toujours eu une affection particulière pour les big bands et leur côté un peu bloum-bloum tsoin tsoin tap tap : celui de Michel Fugain un peu baba cool, celui d’Emir Kusturica un peu complètement givré, et celui de Beirut donc, un peu plus dépressif, mais que j’aime bien quand même.
La tête pensante du groupe, c’est Zach Condon, un p’tit américain de 23 ans, qui est un peu le Yann Tiersen US : il joue de tout : ukelele, cor, trompette, accordéon, batterie, guitare.. et il chante en plus. Il est accompagné d’une petite dizaine de troubadours qui jouent de plein d’autres instrus (basse, violon, clarinette, mandoline, saxo…). En clair, c’est un peu comme si le No Smoking Orchestra avait assimilé Yann Tiersen. Ca a aussi un p’tit côté Sufjan Stevens et DeVotchKa en plus mélancolique (bref, il aurait pu avoir sa place dans la BO de Little Miss Sunshine à mon humble avis, ça n’aurait pas dénoté).
Présentement, le clip de « Nantes », même s’il est fait avec seulement des marches dans une vieille bâtisse, je l’aime bien, le fait de rencontrer des zicos à chaque étage et la manière dont se construit le morceau est relativement intéressante à mon goût.
En bonux, « Elephant Gun », extrait du 1er album, un clip très vivant, et « La Llorona » de leur dernier effort en date « March of The Zapotec/Holland » (et encore un clip animé, oui je sais c’est une constante chez moi^^)